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Mylène Sauloy

"Grozny Année 0", Babel caucase, Pétroglyphes

Du 4 au 28 janvier, La Fenêtre présente le travail de Mylène Sauloy, journaliste et documentariste.
Elle sillonne le Caucase depuis 15 ans et a réalisé une dizaine de documentaires et de très nombreux reportages en Tchétchénie entre 1994 et 2009, autour de l’idée de résistance sous toutes ses formes et sur les cultures minoritaires.

Cette exposition présentera trois de ses projets  :

- Grozny, année 0
- Babel Caucase
- Le grand catalogue des pétroglyphes tchétchènes


Grozny, année 0

"C'est l'histoire des habitants d'un immeuble à Grozny, la capitale dévastée d'une petite république caucasienne que la Russie tente de rayer de la carte depuis bientôt trois siècles.
C'est aussi l'histoire d'une communauté humaine éclectique, multiethnique et pluri-confessionnelle, que les hasards de la guerre ont jeté pêle-mêle dans un même lieu, et qui résistent ensemble à la violence, à l'absurdité de la guerre, aux mensonges de la propagande officielle, à la haine raciale.
A travers le quotidien de ces civils échoués dans un immeuble à moitié détruit, le 51, et retrouvés à chaque saison, pendant un an, se dessine l'histoire d'un peuple cycliquement soumis à un déluge de fer et de feu, mais qui se refuse à disparaître.
Au coeur du quartier Lénine à Grozny, le micro-quartier Olympique n°1, l'immeuble 51 raconte à lui seul la guerre et la résistance."

Angela, l'institutrice tchétchène, Sieda l'étudiante russe, Ana la retraitée ukrainienne, Idriss et Razkhulli, les petits trafiquants d'essence tchétchène, Toïa, la commerçante juive, Suleyman le milicien, Svieta et Lena, les maîtresses de maison arméniennes et les autres inventent jour après jour leur survie avec douleur, ingéniosité mais aussi humour, dans une ville sans eau, sans électricité, sans chauffage et toujours soumise à la mitraille, aveugle et permanente, alors que la "guerre" est officiellement terminée.

Babel-Caucase

Une caravane de soixante artistes - au sens large - s'est rendue de France au Caucase au printemps 2007 : musiciens, plasticiens, forains, comédiens, bonimenteurs, cuisiniers, voltigeurs équestres, mais aussi webmaster, syndicalistes, universitaires et cinéastes.
Un convoi hétéroclite de camions, roulottes de scène et cuisine, minibus et même semi-remorque, ont trimbalé une fête foraine, un carrousel marin, une exposition, des marionnettes géantes, des livres et disques, des oeuvres d'art...
Dans le Caucase, la caravane a fait halte en Géorgie, pour une étape marquée par la mythologie et l'histoire. Malgré un visa délivré la veille du départ par l'Ambassade de Russie à Paris, en dépit des recommandations officielles du ministère français des Affaires étrangères, la caravane s'est trouvée bloquée par les autorités russes à la frontière de la Fédération.

Elle n'a donc pu se rendre comme prévu en Kabardino-Balkarie et en Tchétchénie où les attendaient artistes, des associations et un public nombreux. Le voyage s'est donc achevé auprès de réfugiés tchétchènes confinés en Pologne dans des conditions indignes."En 2010, La caravane Babel a repris la route pour la Caucase. Une édition centrée sur la rencontre, la diversité des cultures et les mythologies caucasiennes...Le grand catalogue des pétroglyphes tchétchènes 

"Historien et archéologue, naguère directeur adjoint de l'Institut des recherches sociales et politiques de Grozny, Ruslan Arsanoukaev a sauvé au péril de sa vie un trésor inestimable. Au sud de la Tchétchénie, subsistent encore les vestiges d'un monde ancien, des édifices étroits et tout en hauteur qui parsemaient jadis la région au point qu'un ethnographe autrichien, dans les années 1930, la surnomma «le pays des tours». (...) Tours de défense de cinq ou six étages postées en sentinelles contre les incursions hostiles, tours d'habitation plus trapues formant des villages entiers, lieux de cultes ou sites funéraires nommés «cimetières de soleil», beaucoup ont été endommagés par l'armée tsariste pendant les guerres du Caucase au 19ème siècle. Au cours de la décennie écoulée, durant les offensives militaires déclenchées par Moscou, elles ont été systématiquement pilonnées par les militaires russes, qui s'acharnent non seulement contre un peuple mais contre son patrimoine national.

«C'est notre histoire qu'ils bombadent» dira Ruslan Arsanoukaev. Aujourd'hui, la plupart de ces tours sont détruites, en tout ou en partie. Parmi les pierres utilisées pour leur construction, certaines très anciennes sont gravées de figures rupestres, de dessins géométriques, de signes évoquant parfois un alphabet, dont la signification reste à décrypter. Surgis de la préhistoire, les pétroglyphes se rencontrent ailleurs aussi sur la planète mais ceux de Tchétchénie, complexes, inventifs, insolites, extraordinairement stylisés, restent une énigme pour les chercheurs.

Depuis les années 1980, Ruslan Arsanoukaev effectuait des relevés systématiques, qu'il a poursuivis dans l?urgence dans les années 1990, tirant partie de la moindre accalmie pour accomplir son oeuvre. (...) La rencontre de Ruslan Arsanoukaev et de l'Association Marcho Doryila à Paris a donné lieu à la publication de ce Grand catalogue des pétroglyphes tchétchènes avec les dessins et les textes de l'archéologue décrivant les lieux où ils ont été découverts, leur histoire, les symboles et les divinités des temps ante-islamiques auxquelles ils se réfèrent - «trésor pour les générations tchétchènes à venir» écrit dans une superbe préface-présentation Mylène Sauloy, journaliste et réalisatrice, qui en a assuré l'édition. Elle raconte l'odyssée d'un homme et le sauvetage de la mémoire, les bords calcinés des dessins, des rouleaux rescapés des explosions et du souffle des bombes incendiaires, la genèse du livre, l'exigence et la difficulté de le publier dans une version trilingue, française, russe et tchétchène, cette langue dont l'enseignement a toujours été interdit par les pouvoirs russes..."
{Par LEXPRESS.fr, publié le 16/07/2007}

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# petroglyphes | # Découverte | # Mylène Sauloy

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