01.04.2023 16h
Le dessous des maps
Quand les jeux vidéo mettent la map au centre du «game play».
Dans un jeu vidéo, l’utilisation d’une carte ne se limite plus à sa fonction originelle : on peut la modifier, changer d’échelle et jouer avec, quand ce n’est pas elle qui joue avec nous. La carte peut être vide au départ et se remplir au fur et à mesure que le joueur mène son exploration, changer de forme ou de fonction à chaque épisode. Parfois imprimée à même la boîte de jeu, elle nous projette instantanément dans son univers.
Indispensable pour comprendre et expliquer un territoire, la carte s’impose comme un outil essentiel dans la vie réelle et virtuelle. Élément fondateur de nombreux jeux vidéo qu’ils soient stratégiques ou d’aventures, la carte participe au déploiement du jeu et guide le joueur à travers des univers à explorer et des territoires à conquérir.
Véritable support narratif, les cartes sont le point de départ du développeur puis du joueur et nous invitent au voyage et à l’exploration de ces « mondes ouverts ». Qu’elles soient interactives, à compléter, qu’elles soient plates ou en 3D, les cartes contribuent au système ludique des jeux vidéo et sont utilisées comme outils de repérages et de communication entre les joueurs. Mais celles-ci ne sont pas toujours de simples interfaces de guidage qui symbolise l’espace du jeu, elles font surtout partie intégrante du « game design » (de la conception du jeu).
À travers les cartes de Skyrim, de Red Dead Redemption II, de The Witcher, ou encore d’Assassin’s Creed, l’exposition « Le Dessous des Maps » explore les différentes fonctions des cartes de jeux videos tout en mettant à l’honneur leurs qualités esthétiques et symboliques.