Jérémy DI Stefano, paysagiste concepteur, travaille pour la FFP Occitanie Languedoc-Roussillon et est adhérent de l’association. Il s’engage comme co-commissaire de l’exposition Une forêt derrière les pyramides et co-dirige le catalogue de l’exposition. Formé à la pratique du field recording auprès de l’audio-naturaliste Marc Namblard, il produit une création sonore à partir de prises de son réalisées à La Grande Motte pour l’exposition.
Ils sont passés par La Fenêtre
Sophie Bellot, artiste paysagiste, diplômé de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier. Elle co-dirige la publication et le commissariat de l’exposition : Une forêt derrière les pyramides. A étudiée le projet de paysage de La Grande Motte dans le cadre de son master « Jardins historiques patrimoine et paysage », à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles, en 2022. Sous la direction de l’historienne des arts Stéphanie de Courtois et du paysagiste Denis Mirallié, Sophie Bellot s’est intéressée de près aux photographies des nombreuses campagnes de construction de La Grande Motte.
Événement(s) associé(s) :
Une forêt derrière les pyramides : La Grande Motte, une avant-garde paysagèreOdile Besème, présidente du Conseil d’Administration du centre d’art, architecte et urbaniste de formation, dirige la publication et le commissariat de l’exposition : Une forêt derrière les pyramides. Dans le cadre de sa mission de sensibilisation à l’architecture et à la ville au Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Hérault, Odile Besème a conduit dès 1994 la publication d’un ouvrage à destination du grand public préfacé par l’architecte Jean Balladur : La Grande Motte, Cité des Dunes1, à la suite d’ateliers pédagogiques au sein d’une école et d’un lycée.
Événement(s) associé(s) :
Une forêt derrière les pyramides : La Grande Motte, une avant-garde paysagèreC’est peu dire que Laurent Cachet est un collectionneur passionné.
À 9 ans, il fait l’acquisition de son premier 45 tours, le fameux « Video Killed the Radio Star » des Buggles, alors au sommet des charts. Doté d’une oreille attentive et d’une grande curiosité, il commence à s’intéresser de près à la musique et au fil des années, sa discothèque s’enrichit. A partir des quelques vinyles acquis dans ses années collège, puis au lycée, il explore de nouveaux styles comme le punk et le reggae. Il échange des cassettes avec ses proches, ce qui contribue à élargir ses horizons musicaux.
Attiré par des genres musicaux et des artistes tels que Mommys, qui expriment ouvertement leur mépris pour le format numérique (cf album « Fuuck the CD’s »), il continue de privilégier l’authenticité, reste fidèle aux vinyles malgré l’avènement du CD, et devient un véritable « crate digger » (fouilleur de bacs).
Si au départ, Laurent Cachet achète ce qu’il aime écouter, sa démarche évolue progressivement lorsqu’il entreprend de catégoriser ses disques. C’est précisément au sein de ces catégories qu’une se constitue autour de la thématique de Noël, depuis une dizaine d’années. Elle rassemble des groupes et des chanteurs indés ou mainstream, et surtout des pochettes inspirantes sur le plan esthétique.
Ses vinyles, Laurent Cachet ne se contente pas seulement de les collectionner, il les partage aussi. Dès 1999 et pendant plusieurs années, il a réalisé des DJ set, dans une émission intitulée « De qui smoke-t-on » de la radio Nancéenne Radio Caraïbes. Aujourd’hui et depuis près de 8 ans, il anime une émission sur Radio Campus intitulée « Vinyle Mania ». Un rendez-vous évidemment 100 % vinyle.
Sur ce mur n’est présentée qu’une petite partie de la collection de Laurent Cachet, mais l’on comprend l’importance de Noël pour l’industrie musicale du siècle précédent et l’enjeu pour ses artistes de faire des reprises autour de ce thème. Une tendance qui tend à disparaître au profit de la production de tubes plus éparses.
Événement(s) associé(s) :
Hommage graphique au Père noëlBibliothèque-musée spécialisée dans l’histoire contemporaine et les relations internationales des 20ème et 21ème siècles, La contemporaine a eu dès ses origines pour vocation de rassembler toutes les traces des événements pouvant servir à interpréter et écrire l’histoire de notre temps et place au centre de son dispositif institutionnel une logique scientifique.
Aujourd’hui bibliothèque inter-universitaire rattachée à l’Université de Paris Nanterre, La contemporaine est la seule institution en France à collecter, conserver et communiquer des collections sur toute l’histoire européenne contemporaine et des relations internationales, alliant systématiquement écrit et image.
En 2021, La contemporaine ouvre au public un nouveau bâtiment sur le campus de l’université (presse, tracts, archives..), réunissant les trois millions de documents de la bibliothèque au million et demi de collections iconographiques (oeuvres d’art, photographies, affiches), faisant de La contemporaine, en plus d’un établissement scientifique reconnu par les chercheurs du monde entier, un des centres culturels majeurs de l’Ouest parisien.
http://www.lacontemporaine.fr/index.php
Événement(s) associé(s) :
La bibliothèque ment (XVIE-XXIE SIÈCLES)Michaël Leblond est diplômé de l’École nationale supérieure d’art de Nancy (1995). Après une première expérience de graphiste au sein des musées de la Cour d’Or à Metz, il fonde l’atelier Ithaque design graphique à Nancy en 1998. Il intervient principalement dans le domaine de la communication d’utilité publique. Depuis 2014, il exerce en tant que graphiste indépendant sous le nom de Orikami. Parallèlement à son activité de graphiste, il écrit des histoires pour enfants illustrées notamment par Marc Boutavant, Vincent Mathy ou Stéphane Kiehl. Passionné depuis toujours par les jouets optiques, il découvre en 2008 une antique technique d’animation dans un musée de Kanazawa au Japon : l’ombro-cinéma. Cette découverte est à l’origine de la série Le monde en pyjamarama publiée aux éditions du Rouergue en collaboration avec Frédérique Bertrand. Traduite en 12 langues, la série a reçu plusieurs prix en France et à l’étranger.
http://www.orikami.fr/
Événement(s) associé(s) :
L'atelier PyjamaraL’atelier OASP est une association fondée par Alice Walter et Nicolas Thiebault-Pikor. Elle se veut une plateforme d’échanges, de partages et de savoir-faire autour des formes et des techniques de créations, d’expérimentations et d’impressions artistiques. L’atelier OASP conçoit, édite, imprime et diffuse des objets, affiches, livres d’artistes et editions collectives imprimés en sérigraphie en quantité très limitée.
Événement(s) associé(s) :
Papier PinpinLoïc Boyer est designer graphique indépendant, il fut illustrateur pour la presse et la communication, éditeur de fanzines d’artistes, DJ et directeur de la collection « Cligne Cligne » aux éditions Didier Jeunesse. Il est le fondateur de Cligne Cligne Magazine, webzine consacré au dessin pour la jeunesse.
Diplômé de l’UFR d’arts plastiques de la Sorbonne, designer graphique
indépendant depuis 2005, travaille principalement pour le monde de l’art et de la culture.
Événement(s) associé(s) :
Psychépop - 1966-1976 : Les mirages des imagesAlexandre Vuillaume-Tylski est maître de conférences à l’École nationale supérieure de l’audiovisuel (ENSAV). Il est aussi auteur-réalisateur d’une web-série pour « Blow Up » sur Arte (Histoire des génériques, 2012-2023) et collaborateur à la revue Positif.
Il est auteur de plusieurs livres consacrés à l’art des génériques, dont Les plus beaux génériques de films (paru aux Éditions La Martinière en 2014, préfacé par Cédric Klapisch).
Événement(s) associé(s) :
Soirée génériques / WLYNL’association We love your names met en lumière l’art du générique ; un art fusionnant l’image, la typographie et la musique. Depuis 10 ans, elle organise La Nuit du Générique au Forum des Images à Paris, un événement dédié à présenter le travail des professionnels de l’image. Au programme, des génériques, des conférences avec des experts du domaine et la remise du Prix Rosalie, récompensant le meilleur générique français de l’année précédente.
L’objectif de WLYN est de susciter la curiosité et l’intérêt du grand public et de tou·te·s les professionnel·le·s de l’image pour cette forme d’art souvent méconnue.
À l’invitation de La Fenêtre pour le festival du GraphiMs, WLYN partagera l’histoire de cette discipline artistique et présentera une sélection de génériques répondant au thème du « mensonge », commentée par le spécialiste Alexandre Vuillaume-Tylski.
Événement(s) associé(s) :
GraphiMs, le festivalLe Signe – centre national du graphisme à Chaumont est un lieu qui accueille un projet de production, de diffusion, et de soutien à la création dédié au champ artistique du graphisme. Il accueille tous les deux ans la biennale internationale de design graphique.
Événement(s) associé(s) :
GraphiMs, le festivalGraphiste, designer, créateur de projets numériques.
À la suite de ses études Guillaumit co-fonde le duo Gangpol & Mit. Ce projet mêlant musique et animation vidéo se produira sur des nombreuses scènes du monde entier et permettra à Guillaumit de rencontrer de nombreux artistes et partenaires de projets artistiques. Depuis quelques années, Guillaumit partage son temps entre un travail d’atelier et de recherche artistique autours de la réalité augmentée des publications de livres et des interventions artistiques dans l’espace public. Après avoir co réalisé pour arte la série animée Globozone , il vient de réaliser des œuvres dans l’espace public à Nantes, Rennes, Sérignan, Bordeaux, mais aussi à Kyoto, Singapour et Santiago du Chili.
La collaboration avec les enfants de l’école élémentaire de Sérignan a pris la forme d’ateliers dans les classes, réalisés avec l’artiste. Les enfants ont imaginés des détails, réinterprétés par Guillaumit, pour être intégrés dans la fresque finale.
La cave coopérative des Vignerons de Sérignan est l’une des plus ancienne qui soit. Savant mariage d’histoire et de modernité, la cave incarne toute la passion et l’engagement de ses vignerons. Depuis quelques années ce dynamisme est accompagné par l’agence Lets comm to the world afin de développer des projets inédits et porteurs de sens. Ainsi, pour célébrer le renouveau de la cave et du caveau, l’idée de réaliser une œuvre artistique d’envergure, représentant l’histoire de la cave et les 4 saisons de la viticulture, a été conçue sous la direction artistique de l’agence Bientôt la Péniche et l’introduction de l’artiste Guillaumit et de son univers singulier.
La réflexion commune autour de cette problématique et le territoire local engagé pour l’art ont permis de développer ce projet unique, qui anime aujourd’hui la fresque gigantesque avec de la réalité augmentée.
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesProfesseur d’art de formation, Alain Le Quernec part en Pologne en 1971 pour suivre l’enseignement du peintre et affichiste Henryk Tomaszewski à l’académie des beaux-arts de Varsovie. Cette rencontre l’influencera de manière décisive et lui fera durablement ordonner l’espace, les mots et les symboles dans l’esprit de l’école polonaise.
Celui qui se définit comme un « graphiste autodidacte » au style « plus minimaliste que narratif », développe sa pratique à son retour en France (il vit et enseigne à Quimper, en Bretagne, depuis 1972), avec des techniques rudimentaires et des budgets inexistants. Dans les années 70 et 80, Alain Le Quernec produit un grand nombre d’affiches pour des mouvements sociaux ou culturels. Son travail atypique est publié dans la revue Graphis et présenté dans des expositions internationales comme la biennale de Varsovie. En 1987, le musée de l’affiche à Paris lui dédie une grande exposition personnelle.
Ses rencontres et collaborations durables avec des responsables du Parti Socialiste breton (Louis Le Pensec, Bernard Poignant) en font un acteur discret mais déterminant des luttes politiques locales et nationales.
Ses affiches viennent bousculer les poncifs du genre, quand elles réhabilitent la Bécassine du cru, convoquent Hitler pour alerter sur la montée du FN, hurlent leur rage contre l’Amoco Cadiz ou moquent Jacques Chirac à peine quelques heures après sa déclaration de dissolution de l’assemblée nationale en 1997. Alain Le Quernec aime les mots, les bons surtout. Il les confronte aux images « comme deux catcheurs sur un ring ».
Ses fidèles compagnons de lutte, directeur•trice•s de théâtre, de musées, de MJC, parlent d’un « partenaire exceptionnel mais pas facile », chérissent ses créations pour leur force symbolique et leur qualité picturale, ses affiches « qu’on a envie de continuer à voir quand le spectacle pour lequel elles ont été faites a disparu » *. Les créations d’Alain Le Quernec sont en collection dans les principaux musées consacrés à l’affiche dans le monde. En 2019, une exposition rétrospective lui a été consacrée par Le centre du graphisme d’Echirolles (« Du Dernier Cri ») et les éditions Locus Pocus (Locus Solus) ont publié une monographie, « Histoire d’A /Alain Le Quernec – Affiches ».
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Design graphique et mensongesGérard Paris Clavel est un graphiste social français, né en 1943 à Paris
« Après des études d’arts appliqués, j’ai eu la chance d’être l’élève de Henryk Tomaszewski aux Beaux-Arts de Varsovie. En mai 1968, j’ai pu expérimenter cet enseignement au sein des ateliers populaires et ensuite, lors de la création en 1969 de l’Institut de l’Environnement. C’était un lieu destiné à former des enseignants-chercheurs, j’y ai étudié deux années avec mes futurs camarades de Grapus. »
Gérard Paris-Clavel est connu pour être un des trois fondateurs du collectif graphique Grapus (1970-1990). Son engagement s’est prolongé avec les Graphistes Associés (1989-1992).
Depuis 1992, dans son atelier d’Ivry-sur-Seine qu’il nomme depuis 2012 « l’Atelier du Bonjour », le croisement de son travail d’artisan de commande, de sa pratique artistique et de son activité militante nourrit une recherche des formes et l’inscrit dans une pratique sociale plurielle avec l’association Ne pas plier, fondée en 1991 pour « mettre en oeuvre mots et images, paroles et pensées au service des luttes sociales ».
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesÉvénement(s) associé(s) :
Hommage graphique au Père noëlCréé en 2011 par Anna Chevance et Mathias Reynoird, l’Atelier Tout va bien développe ses activités principalement auprès d’acteurs culturels comme Artcena, Les Ateliers Vortex, la Chapelle des Calvairiennes, Why Note, la Fondation d’entreprise Hermès ou encore Le Signe – Centre national du graphisme.
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesDiplômée en Arts Graphiques de l’école Penninghen en 1994, Sylvia Tournerie fait sa place assez rapidement dans l’univers de la musique lors de collaborations rapprochées avec certains labels et artistes en pleine French Touch (Bosco, Cosmo Vitelli, Catalogue, Mirwais…). Une série de travaux avant-gardistes et de clip-vidéos qui la mène à la mode underground avec des créations pour des marques comme Andrea Crews ou la marque japonaise AndA.
Son appetit versatile pour le design graphique lui ouvre les portes de la scène artistique contemporaine, notamment au travers de la direction artistique de la revue 02, des cahiers du Fnac, des catalogues pour le Frac PACA, le centre des arts d’Enghien les Bains, des affiches pour le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, des collaborations avec des artistes (Bruno Peinado, Maxime Rossi, Frank Perrin …), des galeries (Loevenbruck), puis Manuella éditions (Claude Parent, Conversations d’Hans Ulrich Obrist, Etel Adnan, Pierre Soulages …). Elle entretient une collaboration suivie depuis 2013 avec la chaine Arte pour qui elle crée des habillages graphiques animés diffusés à l’antenne.
Pluridisciplinaire elle navigue entre différentes natures de travaux :
– Le design éditorial : livrets d’expositions, essais, livres d’artistes pour la galerie Loevenbruck, collection Supersoniques pour les éditions de la Philharmonie de Paris, couvertures pour les éditions Manuella éditions…)
– Les identités visuelles : Hermès Hors les murs, identité de l’exposition internationale autour des artisans de la célèbre maison Hermès, identité de la marque pour homme Husbands, identité du studio de création Movement et directions artistique visuelle du label de musique Delodio.
– Le motion design : aussi bien pour la chaine Arte pour qui elle conçoit et réalise de nombreux habillages événementiels et autres génériques, que pour des projets de clips vidéos plus expérimentaux pour des artistes musicaux (Blackmail, Froid-dub …).
– L’image : elle développe par ailleurs une création purement plastique au travers de création d’images graphiques (illustrations pour le Centre National de la Musique, Affiche pour Flammarion, images pour des pochettes de disques, création d’univers visuels graphiques animés pour des clips …)
Elle a enseigné le design graphique et la direction artistique à Penninghen, Paris de 2016 à 2021.
En 2017, répondant à l’invitation de l’Esadhar, elle propose une exposition personnelle ses travaux de commande ainsi qu’une création originale, Enregistrements, dans le cadre d’Une Saison Graphique 2017 au Havre.
L’ensemble des travaux d’Enregistrements a fait l’objet d’une acquisition du cnap pour le fond graphique en décembre 2020.
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesMarion Montaigne est une illustratrice et scénariste de bande dessinée française.
Avec son blog intitulé «Tu mourras moins bête », elle invente un genre : la vulgarisation scientifique trash. La série a été publiée en bande dessinée (5 tomes entre 2011 et 2019), puis animée par le studio Folimage et diffusée par Arte. (tome 6 et saison 4 en fabrication). « Tu mourras moins bête (mais tu mourras quand même) », c’est à chaque fois la même histoire : Le Professeur Moustache, flanqué de son éternel assistant et souffre-douleur Nathanaël, répond avec humour, sans tabous et avec une grande rigueur scientifique, aux questions que de faux lecteurs envoient par carte postale…
Depuis 2004, Marion Montaigne a illustré une quinzaine de livres jeunesse et publié une vingtaine d’albums de bande dessinée. En 2013, elle cosigne avec le couple de sociologues Monique Charlot et Michel Pinçon «Riches, pourquoi pas toi ?». En 2016 et 2017, Elle accompagne Thomas Pesquet lors de sa préparation puis de sa réadaptation à la vie terrestre. Il répond même à ses questions depuis l’espace. « Dans la combi de Thomas Pesquet », parait en novembre 2017. Son dernier ouvrage, «Nos mondes perdus» a été publié en 2023. Tout en racontant l’Histoire de la paléontologie, Marion Montaigne réfléchit, de manière très personnelle, voire introspective, au dessin, à la science, à nos représentations mentales comme à la place des femmes dans le monde scientifique…
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesMichel Quarez, artiste français contemporain, né en 1938, est reconnu pour ses œuvres graphiques et ses contributions à l’art contemporain. Son style distinctif mêle abstraction et formes géométriques, faisant de lui une figure marquante de la scène artistique française. Ses créations ont été exposées à travers le monde, reflétant son influence durable dans le domaine de l’art graphique.
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesNé en 1987 à Montpellier où il est toujours installé, Nils Bertho est un véritable artiste multitâches, dessinateur compulsif passionné de culture underground, dessinateur devant l’éternel et générateur de graphzines, chanteur dans le boys band noise Adolf Hibou, affichiste équestre, éditeur ou tatoueur, il choisit très tôt de s’épanouir dans une forme de profusion chaotique pour mieux revendiquer une production instinctive. Publié par The Mansion Press et exposé par la galerie Arts Factory, ou HEY ! à Paris, son univers singulier s’inscrit dans la grande tradition de la scène outsider française également défendue par Le Dernier Cri.
@nilsbertho / nilsbertho.com
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesArtiste 2D et motion designer aux techniques multiples, il est toujours à la recherche de nouveaux concepts graphiques. Ses pratiques principales sont le dessin et l’animation.
Il dessine, entre autres, des caniches au stylo BIC et réalise des clips vidéos. Il pratique aussi la broderie qu’il anime en stop motion. Il est fasciné par les illusions d’optiques, l’apport esthétique des nouvelles techniques de DAO, l’accumulation, les torsions et les déformations de perspectives.
ll intègre l’atelier montpelliérain En traits libres en 2023.
@oriol.hector
hector.onl
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesDesigner graphique et numérique, fondateur de l’atelier Design & Human, agence de design éthique, sociale et radicale, Geoffrey Dorne est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (Ensad) en 2009. Travaillant sur des projets pour la Croix Rouge, la fondation Mozilla, Water Right Makers, la fondation Wikimedia, le Commissariat à l’Énergie Atomique, des projets culturels pour Libération, la CNIL, divers laboratoires de recherche, l’agence numérique d’Île-de- France ou encore des maisons d’éditions Geoffrey attache un intérêt particulier à l’étude de l’humain et l’éthique des projets de design.
En 2010, Geoffrey a été chercheur en design à l’EnsadLab de Paris avec un projet focalisé sur les émotions et la communication phatique. Geoffrey est directeur de la pédagogie de l’Étape Design, et dispense également des cours et des workshops dans différentes écoles en France (l’Ensci, les Gobelins, Strate, la Web School Factory…). En parallèle, Geoffrey écrit quotidiennement sur son blog Graphism.fr et entreprend autour des problématiques humaines, sociales et contemporaines afin de faire du design un outil d’utilité publique et sociale pour les ONG, les entreprises, les associations tout en mettant en place des méthodologies centrées sur l’observation, sur l’utilisateur, sur l’humain.
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesSitué à Nantes, en France, et créé par Donald Choque et Yoann Le Goff, l’atelier travaille dans les domaines de la direction artistique, du graphisme et de la création typographique. Leur démarche est principalement axée sur le croisement des connaissances, des pratiques et des techniques avec une attention particulière sur la typographie. Ils proposent des solutions de conception à toutes questions communicationnelles ou visuelles.
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesFabien Dendiével est montpelliérain, photographe de l’architecture et des espaces urbains. Il a notamment collaboré avec Kodak, Condé Nast, Domestika ou Der Spiegel, a été publié dans des magazines en France et à l’étranger et exposé à Paris et à New-York. Très récemment, il a été choisi avec quatre autres photographes par le nouveau programme ANRU pour poser son regard sur des quartiers en réhabilitation.
Si les espaces vides et compositions dépouillées sont ses exercices favoris, si les travaux qu’il met en avant sont souvent quasi déshumanisés, Fabien Dendievel photographie aussi celles et ceux qui habitent les espaces, mais il a pris le parti, jusqu’alors, de ne pas le donner à voir. En intégrant la résidence artistique pour INTERCALAIRES, il a accepté de revisiter ce choix.
https://www.fabiendendievel.com/
Événement(s) associé(s) :
INTERCALAIRESGilles Rochier, la cinquantaine, auteur de bande dessinée, vit en cité depuis sa plus tendre enfance. Ainsi, derrière l’introspection personnelle de son œuvre principalement autofictionnelle, se révèle en filigrane la radiographie unique de l’évolution des banlieues sur ces quarante dernières années. Enfant des grands ensembles, autodidacte, l’auteur s’empare d’autant plus facilement de ce monde clos qu’il l’arpente depuis toujours.
Témoin de papier, ses dialogues, qui sentent le vécu, immergent immédiatement les lecteurs dans ce quotidien. Le trait, les motifs récurrents, les cadrages, témoignent en effet d’une connaissance minutieuse du terrain, et permettent aux récits de slalomer perpétuellement entre le petit détail parabolique et le grand tableau paysagiste, la cage à lapins et les grands ensembles, l’individuel et le collectif. Des premiers fanzines, qu’il réalise seul dans sa chambre, aux ouvrages plus conséquents publiés dans le circuit classique, des livres personnels aux collaborations, Gilles Rochier dépeint les mutations sociétales.
Texte : Editions 6 Pieds Sous Terre
Événement(s) associé(s) :
VILLES ET BDLeader européen des papiers spéciaux, le groupe Fedrigoni s’attache depuis ses origines à fabriquer et distribuer des papiers de création, des offsets et des papiers couchés de qualité, en innovant constamment par ses techniques et procédés de production.
Présent aujourd’hui dans plus de 100 pays, Fedrigoni propose à ses clients annonceurs, agences, imprimeurs et transformateurs, des produits répondant à leurs besoins quotidiens ou exceptionnels.
De nombreux papiers de la gamme Fedrigoni sont fréquemment utilisés dans le secteur de l’édition et de la photographie. Leur qualité et leur singularité en font des papiers d’exception.
www.fedrigoni.fr
Événement(s) associé(s) :
GraphiMs, le festivalMohammed Benaissa est un jeune designer graphique marocain formé à l’ESAV de Marrakech entre 2017 et 2022. Il vit et travaille à Casablanca, en tant que freelance.
Il présente son mémoire de fin d’études en 2022, ses recherches ayant été inspirées par une expérience personnelle : la difficulté de se déplacer dans Marrakech avec les transports publics pour celui ou celle qui n’y serait pas habitué·e :
« Le Maroc bénéficie aujourd’hui d’une pluralité de moyens de transports en commun, tel que les taxis, les tramways et les bus etc. Mais leur praticité n’est pas optimale aujourd’hui en raison de l’indisponibilité des informations concernant ces différents réseaux. »
Après un arpentage minutieux du périmètre urbain concerné par ses recherches et une étude poussée des standards mondiaux de la représentation graphique des réseaux de transports publics, Mohammed Benaissa a conçu un système complet pour Tobis, ce réseau idéal…
A Marrakech, transports par bus ont longtemps été assurés par des sociétés privées, sans concession ni contrôle précis des autorités locales.
En 1968, la municipalité a créée la RATMA, Régie Autonome des Transports en commun de Marrakech. Après trente années de gestion calamiteuse, la RATMA est mise en faillite en 1997.
L’exploitation du réseau est alors déléguée à l’entreprise espagnole Alsa Grupo qui hérite d’un parc de véhicules vétustes. Le renouvellement et la modernisation de ce parc ayant été priorisés, Alsa n’a jamais investi réellement les enjeux signalétiques et informationnels.
Des questions qui seront peut-être intégrées au nouveau marché public en cours de négociation entre les collectivités et le groupement espagnol Alsa associé à la société marocaine Foughal Bus. Ou pas, ces derniers alertant depuis le début de la procédure, sur le sous-dimensionnement de ce marché…
« Bienvenue dans un endroit que nous aimons appeler ‘Tobis’ »
Événement(s) associé(s) :
Transports GraphiquesChevalvert est un studio de design graphique, typographique et interactif.
https://chevalvert.fr/fr
Événement(s) associé(s) :
GraphiMs, le festivalDepuis 1994, le Cnap mène une politique active au profit du design graphique qui se traduit par la publication de la revue annuelle Graphisme en France, par la valorisation du design graphique à travers des commandes publiques et par la promotion de la recherche.
La Fenêtre et le festival GraphiMs s’inscrivent dans le réseau national de diffusion et de promotion «Graphisme en France» porté par le Centre national des arts plastiques.
https://www.cnap.fr/actualites/graphisme-en-france
Événement(s) associé(s) :
La Graphique*Jacques Bertin naît en 1918 à Maisons-Laffitte. Après ses études secondaires, il entre à l’École de Cartographie, tout juste créée au sein de l’Université de Paris. Il y reçoit des enseignements en géographie générale et géographie mathématique, et acquiert les techniques classiques de l’époque : projection, tracés, lettre, couleur… Une fois diplômé, Bertin travaille un temps pour l’éditeur Hachette puis entre au CNRS en tant que chargé de recherches. Il y intègre une équipe pluridisciplinaire conduite par le sociologue Chombart de Lawe (1913-1998) et qui étudie l’espace social de la région parisienne. Il est chargé de la « recherche graphique » et, dans un chapitre d’un ouvrage collectif publié en 1952, il s’applique à définir quelques « règles simples, amplement confirmées par l’expérience », auxquelles s’ajouteraient un peu de théorie, de technique et d’esprit critique.
En 1954, Jacque Bertin fonde Le Laboratoire de cartographie de la VI° Section de l’École Pratique des hautes études (EPHE), crée à l’initiative des historiens Lucien Febvre et Charles Morazé. Au sein de son laboratoire, Jacques Bertin développe des méthodes innovantes qui s’imposent progressivement dans la pratique des chercheurs de l’École. Au milieu des années 60, paraît la première édition de son traité majeur : Sémiologie graphique. Les diagrammes. Les réseaux. Les cartes.
En 1975, le laboratoire de cartographie devient Laboratoire de graphique, en même temps que la VI° section de l’EPHE devient l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et s’impose comme un lieu emblématique de production et de diffusion de savoirs sur les sociétés humaines, en organisant un dialogue permanent entre histoire, sociologie, anthropologie, économie, philosophie, géographie, études littéraires, psychologie et sciences cognitives. Les activités du laboratoire de cartographie fondé à Paris en 1954 par le géographe Jacques Bertin, et devenu en 1974 le Laboratoire de graphique, associent de manière inédite production d’images, traitement graphique, visualisation de données et recherche scientifique.
En 1967, Jacques Bertin synthétise ses premiers travaux dans un volumineux ouvrage théorique rehaussé de centaines de figures : Sémiologie graphique. Les diagrammes. Les réseaux. Les cartes. Rapidement, l’expression « la graphique » se substitue à « Sémiologie graphique ». La Graphique s’impose comme un langage, une doxa et lorsqu’en 1977 Jacques Bertin publie une synthèse revue de son premier traité, il l’intitule « La Graphique et le traitement graphique de l’information ».
https://laboratoire-graphique.fr
Événement(s) associé(s) :
La Graphique*Roman Seban est designer graphique. Après un passage au Studio Apeloig et dans différents studios de création ainsi qu’une expérience d’un an au Musée du Louvre, Roman crée son propre studio en 2014 où il collabore dans les domaines de l’art et de la culture sur des projets aux échelles et enjeux très variés; de l’institution publique nationale aux projets plus confidentiels et expérimentaux.
Depuis, il a remporté 2 commandes publiques au titre du 1% artistique. En 2017, il co-fonde avec un groupe d’artistes l’Association Presse Offset où il initie notamment une revue intitulée « La petite collection », traitant de d’écriture et de typographie. En 2022, il reçoit le soutien du Centre national des arts plastiques (CNAP) pour le développement du caractère typographique Bertin (distribution 205TF). Par ailleurs, Roman est professeur d’enseignement artistique à l’Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne, site de Lorient. Il est diplômé de l’Ecole supérieure d »art et de communication de Cambrai et de l’Ecole supérieure d’art et design de Valence.
https://www.bureauromanseban.fr
Événement(s) associé(s) :
La Graphique*Rovo est un duo de designers graphiques toulousain, constitué de Sébastien Dégeilh et Gaëlle Sandré et travaillant essentiellement dans le champ artistique et culturel. Leurs projets de recherche montrent un intérêt particulier pour les signes et écritures produits pour ou par des territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains, touristiques ou banals.
Une histoire de trajectoire
— la ligne 1 du tramway de Montpellier par ceux qui la conduisent —
une installation de Rovo
au sein de l’exposition Transports graphiques,
du 19 avril au 10 juin 2023
à la médiathèque Émile Zola à Montpellier, dans le cadre du festival GraphiMs.
https://www.rovo.fr/
Événement(s) associé(s) :
Papiers d'agrumesSandrine Nugue est une designer graphique qui conçoit des caractères typographiques. Elle monte son studio en 2013 et dessine l’Infini en 2015, une commande publique d’un caractère typographique initiée par le Cnap.
Elle conçoit des caractères pour répondre à des commandes de signalétique, d’identité visuelle, d’édition, etc. Elle publie des caractères chez 205TF (Injurial) et chez Commercial Type (Orientation & Moulin). Sandrine Nugue présente des conférences et participe à des workshops en France et à l’étranger. Elle a enseigné à l’EnsAD (Paris), à l’ésam (Caen), à l’Ensba (Lyon).
À partir de 2022, elle entame un projet de recherche sur un système de notation de danse archivé à l’Opéra Garnier qu’elle intitule « S—T, J—T & autres pirouettes ».
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesPionnier du réaménagement de lieux industriels en espaces culturels, Patrick Bouchain a collaboré avec de nombreux artistes comme Daniel Buren ou Bartabas, et a conseillé le ministre de la Culture Jack Lang. En 2006, Il est invité à investir le Pavillon Français de la Biennale d’architecture : il « laisse les clés » au collectif EXYZT qui décide d’habiter littéralement le pavillon pendant toute la durée de l’événement, le transformant ainsi en lieu de rencontre et d’échange ininterrompus. En 2009, Patrick Bouchain est distingué, avec Loïc Julienne, par un Global Award for Sustainable Architecture**, et en 2019, il reçoit le Grand Prix de l’Urbanisme. Il a initié le projet manifeste La Preuve par 7, qui porte notamment le Laboratoire des Délaissés avec la Chaire de Philosophie à l’Hôpital et Cynthia Fleury, ou une expérimentation d’urbanisme et d’architecture dans l’ancienne gare de Lunel.
Événement(s) associé(s) :
Patrick BouchainEn 50 ans de carrière, Étienne Robial a profondément marqué le patrimoine visuel français. En 1972, il co-fonde avec Florence Cestac la maison d’édition Futuropolis, jouant ainsi un rôle déterminant dans le développement de la bande dessinée d’auteur. En 1975, il conçoit le logo et la maquette de Métal Hurlant et d’A Suivre.
En 1982, il fonde le studio On/Off. Pierre Lescure et Alain de Greef lui demandent de designer les génériques des Enfants du Rock, pour finalement lui confier deux ans plus tard la direction artistique leur chaine de TV naissante. Son habillage graphique de l’ensemble des programmes de Canal + fait date et suivront ceux de la Sept (future ARTE) M6, RTL9, I-Télé. Étienne Robial a également designé les logos du PSG, de l’Équipe, du CNC, du RSA… Il a conçu des dizaines d’alphabets et formé de nombreux étudiants en enseignant pendant plus de 25 ans à l’ESAG-Penninghen.
Événement(s) associé(s) :
Modestes et AppliquésGérard Rondeau est né à Châlons-sur-Marne le 10 avril 1953 dans une famille d’instituteurs.
Il fait ses études à Reims puis de 1974 à 1976, dirige l’Alliance française de Kandy (Sri Lanka).
La découverte du livre « A propos de l’URSS », d’Henri Cartier-Bresson, dans la bibliothèque de l’Alliance, sera une révélation. De retour en Champagne, il s’engage dans la photographie en autodidacte.
Pendant plus de vingt ans, il va créer une sorte de compagnonnage avec le journal « Le Monde », exécutant une très grande collection de portraits de peintres et d’écrivains contemporains. Des amitiés fortes naissent de ces rencontres. Il photographie le peintre Paul Rebeyrolle en action, parcourt avec le romancier Yves Gibeau les champs de bataille de la première guerre mondiale. Avec le Quatuor Ysaÿe il visite les grandes scènes du monde. Avec l’écrivain Bernard Frank il procède à l’inventaire des rues de sa vie, remonte la Marne avec Jean-Paul Kauffmann.
Voyageur infatigable, Gérard Rondeau sillonne le monde mais reste profondément lié à sa Champagne natale où il a choisi de vivre, posant un regard nouveau sur les paysages et les hommes qui la composent. Il redécouvre les trésors cachés de la cathédrale de Reims. Il explore les coulisses des musées pendant vingt ans, chronique la vie à Sarajevo durant le siège, dresse un portrait du Maroc contemporain dans un dialogue au-delà du temps avec la peinture et les dessins de Delacroix, décrit la face cachée du Tour de France. Pendant quinze ans, il accompagnera les missions de Médecins du Monde dans le monde entier.
Des Galeries Nationales du Grand Palais à Paris à la National Gallery à Jakarta, de la Maison Européenne de la Photographie à Paris au Festival de la Luz à Buenos-Aires, du Musée de l’Elysée à Lausanne au Martin-Gropius-Bau à Berlin, Gérard Rondeau présente de nombreuses expositions personnelles. A Istanbul, New York, Sarajevo, Rome, il invente des séries particulières.
Gérard Rondeau voyage dans un monde en noir et blanc, il emprunte des chemins sans fin, recherche la trace de pas oubliés, joue avec les mots, les jeux d’ombre et les silences, il assemble des histoires et restitue des mondes en souffrance.
Gérard Rondeau est décédé le 13 septembre 2016.
Gérard Rondeau a reçu le “Prix de l’Artiste de l’Année” dans la catégorie “Arts plastiques” à Paris lors des Globes de Cristal 2007.
Son travail est représenté avec la complicité de Baudoin Lebon et l’agence VU
Événement(s) associé(s) :
Portraits / RépubliqueEncore Heureux explore depuis 2001 la notion d’architecture généraliste et intervient à différentes échelles sur des problématiques spatiales, sociales et urbaines en y insufflant une douce radicalité.
Encore Heureux a livré plusieurs équipements culturels et d’innovation pour des commanditaires publics, privés ou associatifs où les questions d’usage et de confort sont mises au coeur des préoccupations. Par le déploiement d’une méthode située qui s’adapte au plus juste des besoins, les projets intègrent une réflexion sur la réutilisation de bâtiments existants, le réemploi de matériaux ou encore l’appropriation citoyenne par la non-programmation des espaces et de leurs usages. En 2018, Encore Heureux a été commissaire du pavillon français lors de la 16ème Biennale internationale d’architecture de Venise avec l’exposition « Lieux Infinis », inventaire de lieux qui accueillent l’imprévu et le désir de commun.
Événement(s) associé(s) :
Matière GriseÉvénement(s) associé(s) :
IdentitésRami Kanso est un graphiste et motion designer libano-slovaque et artiste visuel basé à Doha. Il est actuellement chef d’équipe pour les graphismes et l’image de marque chez Alaraby TV à Doha, au Qatar. Il concilie son travail dans l’industrie de la radiodiffusion avec une passion pour l’animation créative, l’image de marque et la conception d’affiches. Le dessin de Rami « 3aleihom » est devenu viral pendant la révolution libanaise de 2019. Son art peut être décrit comme « l’est résiste à l’ouest », et son style de signature comprend l’utilisation de la calligraphie, du collage, de la texture, de la typographie et du symbolisme pour exprimer l’identité arabe contemporaine. .
Rami a été responsable des visuels pour la production musicale du West End de « Umm Kulthum: The Golden Era » qui a été créée au London Palladium en mars 2020. Il a également coproduit et co-dirigé une série de poèmes primés. vidéos avec sa femme, Dana Dajani.
Alicja Czyczel (elle) chorégraphe, danseuse, interprète et éducatrice née dans la Pologne post-communiste, réside actuellement à Varsovie. Elle a étudié les études humanistes et sociales interdisciplinaires à l’Université de Varsovie et la chorégraphie au Centre Chorégraphique National CCN-ICI Montpellier en France (Master exerce). Co-créateur du collectif Common Space (Przestrzeń Wspólna), elle crée des chorégraphies scéniques en collectif (« LAGMA » 2020) et en solo (« Sensing » 2022). Elle enseigne la somatique et le mouvement aux adultes et aux enfants dans les institutions culturelles et artistiques de toute la Pologne. Ses textes essayistiques et poétiques sont parus dans « Dialog », « Glissando » et « Playground ». Elle mène des promenades performatives et des recherches artistiques in situ axées sur l’écoute profonde. En tant que danseuse-interprète, elle a collaboré avec le chorégraphe Vincent Dupont et l’artiste plasticienne Joanna Piotrowska.
Alicja Czyczel a été boursière de Young Poland 2018 du ministère polonais de la Culture et du Patrimoine national, Alternative Dance Academy 2018 de Art Stations Foundation, danceWEB 2019, Culture on the Web 2020, Warsaw City Artistic Scholarship 2021.
Sarah Boris est artiste, designer graphique et directrice artistique. Elle a fondé son studio de création en 2015. Son travail a été exposé au Design Museum de Londres et est entrée dans les collections du Stedelijk Museum, d’Amsterdam, du Frac Normandie de Rouen et du Centre of Book Arts de New York. Elle a conçu et auto-édité plusieurs livres comme Global Warming Anyone ? et Le Théâtre Graphique. Sa pratique en studio associe le design éditorial et digital à la création d’identité visuelles.
Elle collabore avec, par exemple, The Photographes’ Gallery, Thames & Hudson, Laurence King ou la Tate Gallery. Elle est également connue pour son oeuvre sérigraphiée dont l’iconique « You are Hère », « We love EU », ou pour son drapeau « Fragile UK », un Union Jack fabriqué avec du scotch FRAGILE appliqué sur un tissu bleu roi.
Entre 2005 et 2015, Sarah Boris a travaillé pour Phaidon Press, Barbican Centre, et ICA, où étape importante dans sa carrière, elle s’est vu confier la refonte de l’identité visuelle de l’Institute of Contemporary Arts. Sarah Boris a également designé la monographie JR: Can Art Change the Word ? ; elle est régulièrement invitée à participer à des jurys (D&AD Awards) ou pour des conférences (dans des universités ou sur le media en ligne It’s Nice That).
Chacune de ses expositions personnelles (Une Saison Graphique au Havre, dont la théâtralité et la dimension performative ont été distinguées par un reportage d’Arte, et Process Space à la galerie Ambit de Londres) intègre une dimension participative qui porte son questionnement sur la façon dont l’art et le design sont proposés au public. Elle a également participé à plusieurs expositions dont Reverting to Type 2020 : Protest Posters ou Man Made Disaster : How Patriarchy is Ruining the Planet. En 2019, elle a été accueillie en résidence par Le Bel Ordinaire à Pau.
Événement(s) associé(s) :
La couleur dit-elle le vrai ?Fondatrice et co-directrice de création du studio, Camille Baudelaire œuvre depuis 10 ans à l’intersection du design graphique, de l’innovation, de la 3D et du design d’espace. Elle a toujours collaboré en tant qu’indépendante, avec de nombreuses institutions et entreprises allant des musées aux grands comptes, mais aussi auprès d’artistes, commissaires, designers et architectes de renom sur des projets allant de l’objet imprimé (édition, identité…) au graphisme déployé dans l’espace (scénographie, signalétique, design couleur et matière), en passant par les médias interactifs (sites internet, installations protéiformes…). Consciente de la responsabilité du designer, Camille Baudelaire vise les projets engagés et éthiques.
Porté par Camille Baudelaire et Olivia Grandperrin, l’atelier Baudelaire est un studio de recherche et de création qui relie le design graphique et le volume, les domaines de la culture et de l’innovation. Il accompagne les institutions, artistes et entreprises, dans la création d’identités, d’éditions, de signalétiques, d’objets, et d’espaces sur-mesure. L’atelier s’ancre dans la tradition du graphisme d’auteur en quête d’excellence et d’engagement, tout en proposant un modèle horizontal et novateur : il valorise le travail des femmes designers, encourage la porosité des pratiques et l’intelligence collective.
Un studio de recherche et de création qui relie le design graphique et le volume, les domaines de la culture et de l’innovation
https://www.atelierbaudelaire.com
Événement(s) associé(s) :
Design graphique et mensongesLe collectif Formes des Luttes est créé en décembre 2019 par des graphistes militants. Ils se mobilisent une première fois contre la réforme des retraites à la suite d’un appel de Régis Léger alias Dugudus pour apporter leur « soutien graphique aux secteurs en première ligne des grèves et des blocages », puis, avec le confinement et la crise sanitaire, « pour que la suspension de la vie commune ne soit pas la suspension de la démocratie, pour la défense des services publics en général et en particulier le secteur de la santé ».
« Formes des luttes » invite à créer et à partager des images « poétiques, drôles, combatives, revendicatrices… que tou.te.s les confiné.e.s pourront imprimer et afficher sur leurs fenêtres, balcons, dans la rue, sur leurs voitures, vêtements, masques etc qu’elles.ils pourront diffuser et partager sur les réseaux sociaux et qu’elles.ils pourront coller, distribuer, peindre quand il sera temps de sortir ».
Aujourd’hui le collectif compte près de 150 membres, graphistes, illustrateur.trice.s ou artistes mais aussi amateur.trice.s ou étudiant.e.s de partout en France.
André Baldinger est typographe et créateur de caractères. Il étudie à Zurich chez Hans Rudolf Bosshard, puis à l’ANRT à Paris. En 1995, il fonde son propre atelier avec des projets liés au domaine culturel et institutionnel, des scénographies pour le théâtre et des projets tridimensionnels. Il est lauréat des bourses du Ministère de la Culture, de la Confédération suisse (Prix fédéral de design), du Cnap et de la Villa Kujoyama. Depuis 2008 il travaille avec Toan Vu-Huu sous baldinger•vu-huu – atelier de conception graphique et typographique. Ils travaillent de manière pluridisciplinaire sur des domaines variés comme l’identité visuelle, l’édition, les livres d’artistes, la signalétique, la muséographie, l’affiche et la création typographique pour des institutions culturelles et des clients privés. Leurs conceptions sont régulièrement exposées, publiées et primées.
Événement(s) associé(s) :
La couleur dit-elle le vrai ?Marc AUREL, né en 1963 à Strasbourg, est Designer, et Créateur du studio Marc Aurel design. Il est diplômé de l’Ecole d’Art et d’Architecture de Marseille (Design et architecture urbaine).
Marc Aurel maîtrise une vision intégrée de l’espace public, du détail de l’objet à la conception complète d’espaces. Il privilégie le bien-être de l’usager en respectant les contraintes fonctionnelles. Sa sensibilité développée à l’école des beaux-arts et d’architecture se conjugue à ses expertises des savoir-faire du design, de l’espace urbain et de la direction de projet. L’innovation des matières, des formes et des usages nourrit sa réflexion et ses collaborations, au service des nouvelles attentes de l’usager. Marc Aurel est aussi Président de l’association Les Lauréats du Prix Liliane Bettencourt, qui œuvre à la promotion des lauréats et de leurs métiers au plan international.
Crédit photo : Grégory BRANDEL
Événement(s) associé(s) :
Entre minimalisme et décoration, comment meubler nos villes...Il a construit pendant près de 50 ans dont 35 passés en France, une œuvre éclectique, dans laquelle se sont épanouies de nombreuses formes d’expressions graphiques (affiche, publicité photomontage, édition, illustration), engagée, esthétique, souvent teintée d’humour, d’irrévérence, et d’un second degré parfois cynique mais jamais gratuit ou malveillant. Immense artiste de la scène graphique internationale, issu de l’École de l’Affiche polonaise, c’est en 1963 auprès de Peter Knapp qu’il collabore au tout début de sa carrière française comme maquettiste au magazine ELLE avant d’en devenir le directeur artistique de 1965 à 1969…
« Grand créateur devant l’Éternel, hors époque et hors temps, il pénètre les choses étranges, nous entraîne dans une fantasmagorie qui n’est pas toujours confortable. Concoctant son étrange mixture, il ouvre des fenêtres sur l’avenir. » Margo ROUARD. (Catalogue de la rétrospective Roman Cieslewicz, Centre Pompidou, 1993)
Événement(s) associé(s) :
Contre la pollution de l'œil« Il arrive un moment où le dessin n’apporte plus rien à la réflexion… alors le corps apporte l’indispensable, le bon sens et la simplicité ».
Ebéniste et Compagnon du Tour de France, Thibault Desombre, passionné par le meuble et la création, s’inscrit à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs à Paris en 1981.Dès sa sortie de l’ENSAD, il signe ses premières éditions chez P. Parent (1983), puis chez Grange (1986) pour qui il conçoit la collection Shaker’s, son premier grand succès sur le marché.Il poursuit son ascension avec des créations de plus en plus contemporaines dans des secteurs aussi diversifiés que le mobilier de bureau (Macé, Addform), de collectivité (Soca Line), d’habitat (Ligne Roset, Cinna, Atlantis), ‘pour lesquels il recevra de nombreux prix.
Événement(s) associé(s) :
30 ans de designNée le 27 octobre 1970 à Paris, de nationalité française, diplômée en Anglais, en Japonais (Maîtrise, LCAO Jussieu Paris 7) et en Histoire de l’Art (Maîtrise, Sorbonne Paris 1), Christine Cibert part vivre et travailler au Japon en 1996.
Depuis plus de 15 ans, elle a participé à la coordination d’événements culturels (Coupe du Monde 2002, Japon-Corée du Sud) et, en tant que commissaire indépendante, elle a organisé de nombreuses expositions d’artistes peintres et de photographes en collaboration avec des galeries, musées (Réunions des Musées Nationaux et Musée Guimet à Paris, Musée de l’Elysée à Lausanne) et centres culturels (L’Institut à Tokyo, Automne de la culture japonaise à Genève) entre le Japon, la France et la Suisse.
Parallèlement, en tant que journaliste free-lance, elle a travaillé pour divers titres de la presse écrite (France Japon Eco, Les Voix, Jipango, Kateigaho International Edition, Cambodge Soir, AFP, Guide Louis Vuitton, etc…) sur de nombreux sujets culturels, artistiques ou de société, mais également pour d’autres médias (radio France Culture, télévision France 5).
Depuis 2000, elle a étendu ses activités, surtout dédiées à la photographie, au Cambodge, en Corée du Nord, en Suisse où elle a vécu plusieurs années, mais aussi en Birmanie (Angkor Photo Festival, Rangoon Photo Festival, Automne de la Culture du Japon, Fondation Gilles Caron).
Événement(s) associé(s) :
ScrapbookAprès la mort de son père en 1958, Gilles Caron suit des études de journalisme à l’Ecole des hautes études internationales à Paris. L’année suivante, le brevet de parachutiste en poche, le jeune homme entame son service militaire. Il en sortira en 1962, privé du droit de port d’arme après avoir participé à un putsch en Algérie.
Trois ans plus tard, Caron intègre l’agence Apis et débute dans la photographie de plateau avec Jean-Luc Godard pour le film “Week-end” ou François Truffaut pour “Baisers volés”. Après une période de photos de mode et de stars (Bardot, Brel, Gainsbourg…), il intègre l’agence Gamma en 1967.
Pendant les trois dernières années de sa vie, sans doute les plus intenses, Gilles Caron se rendra sur tous les conflits: la guerre des Six jours en Israël, le Vietnam, le Tchad, la Tchécoslovaquie… En avril 1968, il s’envole, avec son grand ami Don McCullin vers le Biafra, enclave sécessionniste du Nigeria sous un blocus mortel. Un mois plus tard, de retour à Paris, Gilles Caron capture certaines des photos les plus emblématiques des manifestations étudiantes de Mai-68. Polka#2 met côte à côte les images des deux compères datant de cette année-là.
En janvier 1970, Gilles Caron, Raymond Depardon, Michel Honorin et Hervé Pledge se rendent au Tchad côté rebelle. Ils sont capturés un mois. Caron confie alors: “Faut que je m’arrête. J’ai pris trop de risques, cette fois, j’ai bien cru qu’on allait y passer.” Pourtant, quelques mois plus tard, il s’envole à nouveau vers le Cambodge et ne reviendra pas. Il disparaît sur la route n°1, en route vers le Vietnam. Il a 30 ans.
« Il aimait la vie et la vivait à cent à l’heure, comme s’il savait qu’il avait peu de temps devant lui. Il était l’un des meilleurs photographes de reportage de l’époque, rapide, toujours au premier rang. Il savait ce qu’il photographiait. » Raymond Depardon
Événement(s) associé(s) :
ScrapbookPhotographe d’architecte Paul Kozlowski sillonne le monde depuis dix-sept ans pour ses projets photographiques. Parmi ses clients les plus illustres on retrouve, entre autres, le Guggenheim Museum, la Fondation le Corbusier, la Banque privée Rothschild, EDF. Son travail consiste à obtenir le meilleur résultat d’un espace et à donner une lecture photographique à tous types de paysages urbains.
Né à Angers en 1968, Olivier Nourisson vit et travaille à Paris. Il est diplômé d’un DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) obtenu à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Tours en 1991. Olivier Nourisson est plasticien, performeur, réalisateur.
Tout au long de sa saison 2015-2016, La Fenêtre a donné une carte blanche (permis de construire) à la poétesse NATYOT pour une série de « lectures augmentées » en corrélation avec chaque exposition.
NATYOT a présenté des formes courtes et performatives, nous dévoilant son univers poétique qu’elle a façonné (chantier accessible au public) avec chacun des mondes évoqués par les propositions de La Fenêtre.
La présence, tout au long de l’année, d’une artiste associée a permis d’explorer au mieux les particularités d’un contenu artistique, d’en découvrir d’autres accès (pas forcément par la porte d’entrée principale).
« J’ai tenté de réunir tous les détails (les briques) qui m’interpellent dans les expos successives, m’en imprégner, faire le ciment avec mes mots et régurgiter par La Fenêtre. »
Événement(s) associé(s) :
It's A Bass Bass WorldLe Collectif Etc est une association fondée en 2010 par des étudiants en architecture de l’INSA de Strasbourg. Aujourd’hui diplômés, ils ont été rejoints par des graphistes et des urbanistes avec qui ils travaillent sur la modification concrète et collective des paysages accompagnant ou générant des dynamiques sociales. Ils se sont fait connaître à l’occasion de leur « Détour de France », voyage en vélo d’une année, avec pour double objectif la réalisation d’une quinzaine de projets dans différentes villes françaises et la rencontre de nombreux acteurs travaillant sur la question de la fabrique de la ville. En 2013, à l’initiative de Patrick Bouchain, le collectif créait «L’Appart d’Eugène!» dans le cadre de l’exposition consacrée à Simone et Lucien Kroll au Lieu Unique à Nantes.
Projets :
- Tatata en Tutu – Berges de Seine – Paris
Aménagement temporaire d’une piste de danse sous le pont de la Concorde. - L’appartement témoin – Lieu Unique – Exposition Simone et Lucien Kroll Nantes.
Mise en pratique des principes de Lucien Kroll par une construction évolutive. - Autobarrios SanCris – Madrid.
Création d’une aire de jeux à partir de matériaux de récupération. - Estaque Ville ou Estaque Plage – Marseille
Co-organisation d’un workshop de l’Ecole d’architecture de Marseille, l’institut d’urbanisme de Aix-en-Provence et de l’école de paysage de Marseille. - Made in Vitrolles – Vitrolles. Avec Exyzt, les Saprophytes et Bellastock, activation de l’espace public du centre ville de Vitrolles par des constructions éphémères.
- Si on essayait pour voir ? – Quartier Croix Rouge – Reims
Première phase du suivi de la construction d’un équipement public par l’activation de l’espace public lui attenant.
Nos projets se veulent optimistes, ouverts et sont orientés vers le public spontané de la ville. Leur particularité commune est d’agir dans l’espace public en intégrant la population locale dans leur processus créatif. Ces actions et recherches ne se limitent donc pas uniquement à la discipline artistique mais touchent aussi à des questions sociales, politiques et urbaines.
Ils s’expriment au travers de la réalisation de structures construites, de mobilier urbain, de l’organisation de rencontres ou conférences, d’ateliers d’apprentissage, ou d’interventions plus artistiques : dispositifs affichés, sculptures, installations.
Événement(s) associé(s) :
Ni pour ni contre bien aux contrairesDe sa position de plasticienne Aline Ribière explore la complexité des enjeux du langage du vêtement. « Certains peignent, d’autres sculptent, je fais des ‘vêtements’, mais il s’agit bien de la même démarche. Celle qui donne forme à l’imaginaire corporel. »
Jacqueline Salmon est née en 1943 à Lyon. Elle vit aujourd’hui à Paris.
En 1979, Jacqueline Salmon participe à Lyon, au 1er festival organisé par le Collectif lyonnais d’action photographique, présidé par Robert Luc.
À partir de ce moment la photographie devient pour elle une manière de vivre, d’écrire, de s’intéresser aux autres ; une manière de prendre la parole et de déplacer les questions sociales dans le champ de l’art ; une manière de creuser la question de la représentation du monde géographique et politique avec un outil qui la passionne parce qu’il ne cesse d’élargir ses possibles. Les relations qu’entretiennent l’histoire, l’architecture et l’art en général avec la philosophie sont au centre de ses préoccupations.
Événement(s) associé(s) :
Détentions 1993-2013ABRèGe est un bureau d’étude spatio-temporel, en 2012 son noyau s’est formé d’AR (Adrien Revel) et BG (Baptiste Genoyer). Ce binôme complémentaire, architecte de formation (diplômés de La Cambre — Bruxelles), se situe au carrefour des idées et des réalités. L’expérience acquise par chacun dans des domaines aussi bien techniques que sensibles leur a permis de constituer une galaxie de spécialistes gravitant autour d’ABRèGe.
Projets (sélection) :
- Centre Dramatique National de Montpellier (en-cours) : signature (charte graphique + aménagement du hall + site internet).
- La Panacée (2012-2014) : signature (charte graphique + signalétique + site internet) avec Kidnap Your Designer.
- In Bad With Orion Scohy (2012) : une vidéo cash
- Limbe (2009-2010) : Mobilier urbain avec START XXI
- Qui M’aime Me Suive : Space Opéra sur l’architecture contemporaine, co-production START XXI / CROUS de Montpellier
Depuis dix ans, ABRèGe génère des projets entre architecture, art et design. Apprendre à voir, provoquer des situations, changer les perceptions sont des processus de déplacement générateurs de partage, de dialogue, d’histoire et de bagage culturel. Toujours aussi dynamiques et toujours plus professionnels, ABRèGe et son réseau élastique, diagnostique, étudie et propose des solutions adaptées à chaque situation. Cela se matérialise par des objets virtuels, des objets physiques et des objets « espaces ». Les temporalités sont singulières à chaque demande, la société ABRèGe résoud des problèmes qui n’en sont pas.
Événement(s) associé(s) :
Ni pour ni contre bien aux contrairesXavier Fabre, diplômé de l’Ecole polytechnique de Zurich et de l’Ecole de Chaillot, a toujours défendu une certaine culture de la discrétion. Y compris dans son travail, préférant la « sobriété et la simplicité » des lignes à ce qu’il appelle « la gesticulation formelle ».
« Le bâtiment doit d’abord être au service d’un usage, avec une très grande clarté dans l’intégration urbaine » analyse-t-il, avant d’ajouter, pince-sans-rire : « Le côté médiatique de l’architecture nuit à la ville. Il faut savoir ce qu’on veut : quinze jours de célébrité pour un élu ; ou vingt ans de déprime. »
Né en 1958 à Skegness, Angleterre. Etudes zoologiques, Université de Sheffield, Angleterre, Chercheur, département de Zoologie, Université de Hull, Angleterre. Photographe autodidacte.
Événement(s) associé(s) :
CalcuttaPhilippe Daney est architecte DPLG., Diplôme passé en 1983, avec Bruno Valode et Philippe Flagel, sur la réhabilitation du quartier St Leu à Amiens. Il a fondé une maison d’édition (création, fabrication, distribution de meubles, luminaires et objets contemporains) du nom de TEBONG en 1986, avec Pascal Bauer. Cette maison d’édition, qui a existé de 1986 à 1995, de renom international, a exposé dans de grands musées à Paris (Beaubourg) Montréal, New York Oslo, Tel Aviv, Hiroshima, Montréal, Tokyo, Los Angelès, Athène, Barcelone, Cologne, etc…
Événement(s) associé(s) :
Design, espace, lumière, scénographie, art plastiqueArchitecte et pédagogue, Bernard Kohn a constamment lié ses préoccupations pédagogiques aux projets d’architecture et à une réflexion sur les territoires. Aux USA où il a étudié et enseigné, en Inde où il a créé l’Université d’Architecture d’Ahmedabad, au Mexique comme à Montpellier, où il a construit, chaque fois Bernard Kohn entre en échange. Bernard Kohn est l’auteur du Palais de Justice place du Peyrou à Montpellier et le cofondateur de la Manufacture des Paysages de l’Hérault. Il est aussi le concepteur de la charte architecturale des stations de la ligne 14 « METEOR » à Paris.
Coloco est un atelier de création multidisciplinaire fondé en 2000 par les architectes Pablo Georgieff, Nicolas Bonnenfant et le paysagiste Miguel Georgieff autour de l’idée de diversité urbaine. Œuvrant en France et dans de nombreux pays au moyen d’architectures, de paysages et de films, le collectif produit parcs et jardins, études paysagères et urbanistiques, installations artistiques, avec la volonté de faire ensemble et évolue dans un vaste collectif fluctuant à des collaborations constructives.
En temps de crise, les tensions économiques, politiques et technologiques nous imposent de faire le choix entre une dynamique collaborative et des conflits d’intérêts. Nous choisissons de faire ensemble, avec des objectifs de renforcement des solidarités, de respect de la diversité et de renouvellement créatif. […Tour à tour nous proposons l’action au même titre que la prospection, la stratégie, la construction ou l’exploration, dans un cycle qui n’est pas linéaire mais itératif : la ville n’est jamais terminée, et il faut sans cesse la remettre à l’ouvrage…