GraphiMs, 2ème édition
Design graphique et mensonges
On n’a jamais autant parlé du faux.
Nous proposons de le regarder. Nous proposons même de rechercher des faux intentionnels. Des faux en toute bonne foi, et en plein jour. Parce que le design graphique est une discipline au service de l’intelligence et de la beauté des messages, il ne peut être ni indifférent à la question du mensonge, ni tout à fait innocent.
Un festival co-produit par La Fenêtre et le Réseau des médiathèques et de la culture scientifique de Montpellier Méditerranée Métropole.
Le festival GRAPHIMS est né de la rencontre entre La Fenêtre et le Réseau des Médiathèques et de la culture scientifique de la Métropole de Montpellier et de leur passion commune pour la culture et les arts graphiques.
Pour sa deuxième édition, le festival se déploie dans 7 médiathèques de Montpellier, sa métropole et de Sète Agglopôle Méditerranée, au centre d’art La Fenêtre et à En Traits Libres.
On n’a jamais autant parlé du faux.
Nous proposons de le regarder. Nous proposons même de rechercher des faux intentionnels. Des faux en toute bonne foi, et en plein jour. Parce que le design graphique est une discipline au service de l’intelligence et de la beauté des messages, il ne peut être ni indifférent à la question du mensonge, ni tout à fait innocent.
Hommage graphique au Père noël | Du 29 février au 21 mai 2024
- La Fenêtre, Montpellier
Noël est une histoire de paradoxes : coutume chrétienne et culte païen, célébration collective et regroupement familial, rituel du don et grand-messe consumériste, héritage de l’esthétique victorienne détournée Outre-Atlantique… Noël est pour l’anthropologue Marcel Mauss fait social total. Pour d’autres, c’est le mensonge par excellence, le père des mensonges. Voilà qui méritait bien un hommage, et commandait de convoquer tous les arts graphiques : BD, illustrations, affiches, génériques, photos, animés …
Vernissage le jeudi 29 février à 18h
Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h.
La couleur dit-elle le vrai ? | Du 9 au 30 mars 2024
- Médiathèque Jean Giono, Pérols
Rouge comme une tomate ? Vert de peur ? Contraste blanc et noir ? Vieux papiers gris souris ? Et si l’on faisait fi de ces clichés ? Rendez-vous à la médiathèque Jean Giono à Pérols pour un dialogue nécessairement contrasté et chromatique entre des objets anciens issus des collections patrimoniales du Réseau des médiathèques et des formes franchement contemporaines !
Vernissage le samedi 9 mars à 17h30
Ouvert le mardi de 14h à 19h, le mercredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h, le jeudi de 14h à 19h, le vendredi de 14h à 18h, et le samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
Le Signe présente | Du 12 mars au 22 avril 2024
- Médiathèque La Gare à Pignan
Du canular au complotisme obscurantiste, en passant par les vérités alternatives, croyances imaginaires ou évocation des représentations totalitaires et oxymores visuels… C’est en tirant les fils de cette large acceptation du « mensonge » que l’équipe de la médiathèque La Gare a procédé à une plongée dans la collection exceptionnelle du Signe, pour une sélection audacieuse et sincère d’affiches qui nous interrogent, nous émeuvent, déplacent notre regard.
Vernissage vendredi 15 mars à 18h30
Ouvert le mardi de 10h à 12h30 et de 16h à 19h, le mercredi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h, le jeudi de 13h30 à 17h30, le vendredi de 16h à 19h, et le samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
À mi mot, mensonge et demi | Du 16 mars au 13 avril 2024
- Médiathèque Federico Garcia Lorca, Montpellier
Où il est question de mots, de transparence, de réflexion et d’effets miroir. Jouons à mentir avec la typographie, les palindromes et autres ambigrammes. Des double-sens et des significations multiples naissent de cette graphie de tous les possibles…
Vernissage le mercredi 20 mars à 16h
Ouvert le mardi de 14h à 18h30, le mercredi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le jeudi de 14h30 à 18h30, le vendredi de 14h à 18h, le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h
#IAFP, ou comment j’ai illustré la presse avec une IA | Du 3 au 20 avril 2024
- Médiathèque William Shakespeare, Montpellier
iAFP 2024 est un projet de création imaginé par Geoffrey Dorne et qui s’inscrit dans la continuité de iAFP 2022. À savoir : un mois d’actualités au quotidien reprenant les courtes dépêches textuelles de l’Agence France Presse et interrogeant sur cette base, les intelligences artificielles graphiques pour en obtenir leur interprétation sur les sujets d’actualité qui animent le monde. Autrement dit : comment les IA comprennent-elles et traduisent-elles en images, notre monde au quotidien ?
Finissage le 20 avril à 16h
Ouvert le mardi de 12h30 à 18h, le mercredi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, le jeudi et le vendredi de 15h à 18h30, le samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h
Psychépop – 1966-1976 : Les mirages des images | Du 12 mars au 25 mai 2024
- Médiathèque Andrée Chedid, Mèze
Accompagnant les expressions, musicales, littéraires ou politiques d’une époque ouverte sur les voyages intérieurs, de folles images qui se jouent de nos perceptions envahissent affiches, pochettes de disques, posters, livres et magazines. Mêlant influences surréalistes, psychédéliques et art déco, des créateurs investissent le champ des arts graphiques. Le parcours proposé ne prétend pas à l’exhaustivité mais ambitionne de vous offrir un voyage pictural rare.
Vernissage le vendredi 22 mars à 18h
Ouvert le mardi de 14h à 18h, le mercredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, le jeudi de 9h à 12h30, le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, et le samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h
Papier Pinpin | Du 3 avril au 15 juin 2024
- Médiathèque François Mitterand, Sète
Vous n’allez pas en croire vos yeux ! Effets et illusions d’optique, trompe l’œil, anamorphoses, mirages ou simplement vues de l’esprit ? La médiathèque François Mitterrand participe pour la 1ère fois au festival et propose d’aiguiser son regard sur le vrai du faux à travers une série de rendez-vous : exposition, ateliers et conférence.
Vernissage le mercredi 3 avril à 18h
Ouvert le mardi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h, le mercredi de 10h à 18h, le jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h, le vendredi 14hà 19h, et le samedi de 10h à 18h
La bibliothèque ment (XVIe-XXIe SIÈCLES) | Du 14 mars au 18 mai 2024
- Médiathèque Centrale Emile Zola, Montpellier
Et si les bibliothèques nous mentaient ? Pour cette plongée dans les collections patrimoniales et contemporaines de la médiathèque Émile Zola, armez-vous de votre esprit critique. Propagande, contrefaçon, faux, désinformation, mensonge pour de rire ou de mourir, par omission ou en toute détermination : on ne vous épargnera rien, mais on parlera pluralisme, éthique documentaire et valeur patrimoniale. Il n’est pas certain que, dans le cadre des anti-visites d’exposition, vous puissiez vraiment croire le guide. À vous de voir. Avec l’amicale contribution des Archives municipales de Montpellier et de La Contemporaine.
Vernissage le jeudi 14 mars à 18h30
Ouvert le mardi de 12h à 19h, le mercredi de 10h à 19h, le jeudi de 12h à 21h, le vendredi de 12h à 19h, le samedi de 10h à 18h30, et le dimanche de 14h30 à 18h.
Toonzie | Du 6 mars au 4 mai 2024
- En Traits Libres, Montpellier
Une exposition tirée de la première BD de Xavier Bouyssou, publiée aux éditions 2024, qui nous conte avec un humour bravache et un cynisme assumé l’histoire de TOONZIE, sorte de Raël bedonnant, autoprocalmé « Toon Master » parce que seul être humain à s’être spirituellement assez éveillée pour distinguer les Toons qui lévitent comme des doubles de nos âmes au-dessus de nous. Le récit commence après l’âge d’or de la secte au moment où Toonzie, confesse à son numéro 2 qu’il a menti : Les Toons n’existent pas ».
Vernissage le mercredi 6 mars à 18h
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 20h.
Avec...
Situé à Nantes, en France, et créé par Donald Choque et Yoann Le Goff, l'atelier travaille dans les domaines de la direction artistique, du graphisme et de la création typographique. Leur démarche est principalement axée sur le croisement des connaissances, des pratiques et des techniques avec une attention particulière sur la typographie. Ils proposent des solutions de conception à toutes questions communicationnelles ou visuelles.
Sarah Boris est artiste, designer graphique et directrice artistique. Elle a fondé son studio de création en 2015. Son travail a été exposé au Design Museum de Londres et est entrée dans les collections du Stedelijk Museum, d'Amsterdam, du Frac Normandie de Rouen et du Centre of Book Arts de New York. Elle a conçu et auto-édité plusieurs livres comme Global Warming Anyone ? et Le Théâtre Graphique. Sa pratique en studio associe le design éditorial et digital à la création d'identité visuelles.
Elle collabore avec, par exemple, The Photographes' Gallery, Thames & Hudson, Laurence King ou la Tate Gallery. Elle est également connue pour son oeuvre sérigraphiée dont l'iconique "You are Hère", "We love EU", ou pour son drapeau "Fragile UK", un Union Jack fabriqué avec du scotch FRAGILE appliqué sur un tissu bleu roi.
Entre 2005 et 2015, Sarah Boris a travaillé pour Phaidon Press, Barbican Centre, et ICA, où étape importante dans sa carrière, elle s'est vu confier la refonte de l'identité visuelle de l'Institute of Contemporary Arts. Sarah Boris a également designé la monographie JR: Can Art Change the Word ? ; elle est régulièrement invitée à participer à des jurys (D&AD Awards) ou pour des conférences (dans des universités ou sur le media en ligne It's Nice That).
Chacune de ses expositions personnelles (Une Saison Graphique au Havre, dont la théâtralité et la dimension performative ont été distinguées par un reportage d'Arte, et Process Space à la galerie Ambit de Londres) intègre une dimension participative qui porte son questionnement sur la façon dont l'art et le design sont proposés au public. Elle a également participé à plusieurs expositions dont Reverting to Type 2020 : Protest Posters ou Man Made Disaster : How Patriarchy is Ruining the Planet. En 2019, elle a été accueillie en résidence par Le Bel Ordinaire à Pau.
André Baldinger est typographe et créateur de caractères. Il étudie à Zurich chez Hans Rudolf Bosshard, puis à l’ANRT à Paris. En 1995, il fonde son propre atelier avec des projets liés au domaine culturel et institutionnel, des scénographies pour le théâtre et des projets tridimensionnels. Il est lauréat des bourses du Ministère de la Culture, de la Confédération suisse (Prix fédéral de design), du Cnap et de la Villa Kujoyama. Depuis 2008 il travaille avec Toan Vu-Huu sous baldinger•vu-huu – atelier de conception graphique et typographique. Ils travaillent de manière pluridisciplinaire sur des domaines variés comme l’identité visuelle, l’édition, les livres d’artistes, la signalétique, la muséographie, l’affiche et la création typographique pour des institutions culturelles et des clients privés. Leurs conceptions sont régulièrement exposées, publiées et primées.
Michel Quarez, artiste français contemporain, né en 1938, est reconnu pour ses œuvres graphiques et ses contributions à l'art contemporain. Son style distinctif mêle abstraction et formes géométriques, faisant de lui une figure marquante de la scène artistique française. Ses créations ont été exposées à travers le monde, reflétant son influence durable dans le domaine de l'art graphique.
Marion Montaigne est une illustratrice et scénariste de bande dessinée française.
Avec son blog intitulé «Tu mourras moins bête », elle invente un genre : la vulgarisation scientifique trash. La série a été publiée en bande dessinée (5 tomes entre 2011 et 2019), puis animée par le studio Folimage et diffusée par Arte. (tome 6 et saison 4 en fabrication). « Tu mourras moins bête (mais tu mourras quand même) », c’est à chaque fois la même histoire : Le Professeur Moustache, flanqué de son éternel assistant et souffre-douleur Nathanaël, répond avec humour, sans tabous et avec une grande rigueur scientifique, aux questions que de faux lecteurs envoient par carte postale...
Depuis 2004, Marion Montaigne a illustré une quinzaine de livres jeunesse et publié une vingtaine d’albums de bande dessinée. En 2013, elle cosigne avec le couple de sociologues Monique Charlot et Michel Pinçon «Riches, pourquoi pas toi ?». En 2016 et 2017, Elle accompagne Thomas Pesquet lors de sa préparation puis de sa réadaptation à la vie terrestre. Il répond même à ses questions depuis l’espace. « Dans la combi de Thomas Pesquet », parait en novembre 2017. Son dernier ouvrage, «Nos mondes perdus» a été publié en 2023. Tout en racontant l’Histoire de la paléontologie, Marion Montaigne réfléchit, de manière très personnelle, voire introspective, au dessin, à la science, à nos représentations mentales comme à la place des femmes dans le monde scientifique...
Graphiste, designer, créateur de projets numériques.
À la suite de ses études Guillaumit co-fonde le duo Gangpol & Mit. Ce projet mêlant musique et animation vidéo se produira sur des nombreuses scènes du monde entier et permettra à Guillaumit de rencontrer de nombreux artistes et partenaires de projets artistiques. Depuis quelques années, Guillaumit partage son temps entre un travail d’atelier et de recherche artistique autours de la réalité augmentée des publications de livres et des interventions artistiques dans l’espace public. Après avoir co réalisé pour arte la série animée Globozone , il vient de réaliser des œuvres dans l’espace public à Nantes, Rennes, Sérignan, Bordeaux, mais aussi à Kyoto, Singapour et Santiago du Chili.
La collaboration avec les enfants de l’école élémentaire de Sérignan a pris la forme d’ateliers dans les classes, réalisés avec l’artiste. Les enfants ont imaginés des détails, réinterprétés par Guillaumit, pour être intégrés dans la fresque finale.
La cave coopérative des Vignerons de Sérignan est l’une des plus ancienne qui soit. Savant mariage d’histoire et de modernité, la cave incarne toute la passion et l’engagement de ses vignerons. Depuis quelques années ce dynamisme est accompagné par l’agence Lets comm to the world afin de développer des projets inédits et porteurs de sens. Ainsi, pour célébrer le renouveau de la cave et du caveau, l’idée de réaliser une œuvre artistique d’envergure, représentant l’histoire de la cave et les 4 saisons de la viticulture, a été conçue sous la direction artistique de l’agence Bientôt la Péniche et l’introduction de l’artiste Guillaumit et de son univers singulier.
La réflexion commune autour de cette problématique et le territoire local engagé pour l’art ont permis de développer ce projet unique, qui anime aujourd’hui la fresque gigantesque avec de la réalité augmentée.
Designer graphique et numérique, fondateur de l’atelier Design & Human, agence de design éthique, sociale et radicale, Geoffrey Dorne est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (Ensad) en 2009. Travaillant sur des projets pour la Croix Rouge, la fondation Mozilla, Water Right Makers, la fondation Wikimedia, le Commissariat à l’Énergie Atomique, des projets culturels pour Libération, la CNIL, divers laboratoires de recherche, l’agence numérique d’Île-de- France ou encore des maisons d’éditions Geoffrey attache un intérêt particulier à l’étude de l’humain et l’éthique des projets de design.
En 2010, Geoffrey a été chercheur en design à l’EnsadLab de Paris avec un projet focalisé sur les émotions et la communication phatique. Geoffrey est directeur de la pédagogie de l’Étape Design, et dispense également des cours et des workshops dans différentes écoles en France (l’Ensci, les Gobelins, Strate, la Web School Factory…). En parallèle, Geoffrey écrit quotidiennement sur son blog Graphism.fr et entreprend autour des problématiques humaines, sociales et contemporaines afin de faire du design un outil d’utilité publique et sociale pour les ONG, les entreprises, les associations tout en mettant en place des méthodologies centrées sur l’observation, sur l’utilisateur, sur l’humain.
Né en 1987 à Montpellier où il est toujours installé, Nils Bertho est un véritable artiste multitâches, dessinateur compulsif passionné de culture underground, dessinateur devant l’éternel et générateur de graphzines, chanteur dans le boys band noise Adolf Hibou, affichiste équestre, éditeur ou tatoueur, il choisit très tôt de s’épanouir dans une forme de profusion chaotique pour mieux revendiquer une production instinctive. Publié par The Mansion Press et exposé par la galerie Arts Factory, ou HEY ! à Paris, son univers singulier s’inscrit dans la grande tradition de la scène outsider française également défendue par Le Dernier Cri.
@nilsbertho / nilsbertho.com
Artiste 2D et motion designer aux techniques multiples, il est toujours à la recherche de nouveaux concepts graphiques. Ses pratiques principales sont le dessin et l’animation.
Il dessine, entre autres, des caniches au stylo BIC et réalise des clips vidéos. Il pratique aussi la broderie qu’il anime en stop motion. Il est fasciné par les illusions d’optiques, l’apport esthétique des nouvelles techniques de DAO, l’accumulation, les torsions et les déformations de perspectives.
ll intègre l’atelier montpelliérain En traits libres en 2023.
@oriol.hector
hector.onl
Gérard Paris Clavel est un graphiste social français, né en 1943 à Paris
« Après des études d’arts appliqués, j’ai eu la chance d’être l’élève de Henryk Tomaszewski aux Beaux-Arts de Varsovie. En mai 1968, j’ai pu expérimenter cet enseignement au sein des ateliers populaires et ensuite, lors de la création en 1969 de l’Institut de l’Environnement. C’était un lieu destiné à former des enseignants-chercheurs, j’y ai étudié deux années avec mes futurs camarades de Grapus. »
Gérard Paris-Clavel est connu pour être un des trois fondateurs du collectif graphique Grapus (1970-1990). Son engagement s’est prolongé avec les Graphistes Associés (1989-1992).
Depuis 1992, dans son atelier d’Ivry-sur-Seine qu’il nomme depuis 2012 « l’Atelier du Bonjour », le croisement de son travail d’artisan de commande, de sa pratique artistique et de son activité militante nourrit une recherche des formes et l’inscrit dans une pratique sociale plurielle avec l’association Ne pas plier, fondée en 1991 pour « mettre en oeuvre mots et images, paroles et pensées au service des luttes sociales ».
Créé en 2011 par Anna Chevance et Mathias Reynoird, l’Atelier Tout va bien développe ses activités principalement auprès d’acteurs culturels comme Artcena, Les Ateliers Vortex, la Chapelle des Calvairiennes, Why Note, la Fondation d’entreprise Hermès ou encore Le Signe – Centre national du graphisme.
Professeur d’art de formation, Alain Le Quernec part en Pologne en 1971 pour suivre l’enseignement du peintre et affichiste Henryk Tomaszewski à l’académie des beaux-arts de Varsovie. Cette rencontre l’influencera de manière décisive et lui fera durablement ordonner l’espace, les mots et les symboles dans l’esprit de l’école polonaise.
Celui qui se définit comme un « graphiste autodidacte » au style « plus minimaliste que narratif », développe sa pratique à son retour en France (il vit et enseigne à Quimper, en Bretagne, depuis 1972), avec des techniques rudimentaires et des budgets inexistants. Dans les années 70 et 80, Alain Le Quernec produit un grand nombre d’affiches pour des mouvements sociaux ou culturels. Son travail atypique est publié dans la revue Graphis et présenté dans des expositions internationales comme la biennale de Varsovie. En 1987, le musée de l’affiche à Paris lui dédie une grande exposition personnelle.
Ses rencontres et collaborations durables avec des responsables du Parti Socialiste breton (Louis Le Pensec, Bernard Poignant) en font un acteur discret mais déterminant des luttes politiques locales et nationales.
Ses affiches viennent bousculer les poncifs du genre, quand elles réhabilitent la Bécassine du cru, convoquent Hitler pour alerter sur la montée du FN, hurlent leur rage contre l’Amoco Cadiz ou moquent Jacques Chirac à peine quelques heures après sa déclaration de dissolution de l’assemblée nationale en 1997. Alain Le Quernec aime les mots, les bons surtout. Il les confronte aux images « comme deux catcheurs sur un ring ».
Ses fidèles compagnons de lutte, directeur•trice•s de théâtre, de musées, de MJC, parlent d’un « partenaire exceptionnel mais pas facile », chérissent ses créations pour leur force symbolique et leur qualité picturale, ses affiches « qu’on a envie de continuer à voir quand le spectacle pour lequel elles ont été faites a disparu » *. Les créations d’Alain Le Quernec sont en collection dans les principaux musées consacrés à l’affiche dans le monde. En 2019, une exposition rétrospective lui a été consacrée par Le centre du graphisme d’Echirolles (« Du Dernier Cri ») et les éditions Locus Pocus (Locus Solus) ont publié une monographie, « Histoire d’A /Alain Le Quernec – Affiches ».
Diplômée en Arts Graphiques de l’école Penninghen en 1994, Sylvia Tournerie fait sa place assez rapidement dans l’univers de la musique lors de collaborations rapprochées avec certains labels et artistes en pleine French Touch (Bosco, Cosmo Vitelli, Catalogue, Mirwais…). Une série de travaux avant-gardistes et de clip-vidéos qui la mène à la mode underground avec des créations pour des marques comme Andrea Crews ou la marque japonaise AndA.
Son appetit versatile pour le design graphique lui ouvre les portes de la scène artistique contemporaine, notamment au travers de la direction artistique de la revue 02, des cahiers du Fnac, des catalogues pour le Frac PACA, le centre des arts d’Enghien les Bains, des affiches pour le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, des collaborations avec des artistes (Bruno Peinado, Maxime Rossi, Frank Perrin …), des galeries (Loevenbruck), puis Manuella éditions (Claude Parent, Conversations d’Hans Ulrich Obrist, Etel Adnan, Pierre Soulages …). Elle entretient une collaboration suivie depuis 2013 avec la chaine Arte pour qui elle crée des habillages graphiques animés diffusés à l’antenne.
Pluridisciplinaire elle navigue entre différentes natures de travaux :
- Le design éditorial : livrets d’expositions, essais, livres d’artistes pour la galerie Loevenbruck, collection Supersoniques pour les éditions de la Philharmonie de Paris, couvertures pour les éditions Manuella éditions...)
- Les identités visuelles : Hermès Hors les murs, identité de l’exposition internationale autour des artisans de la célèbre maison Hermès, identité de la marque pour homme Husbands, identité du studio de création Movement et directions artistique visuelle du label de musique Delodio.
- Le motion design : aussi bien pour la chaine Arte pour qui elle conçoit et réalise de nombreux habillages événementiels et autres génériques, que pour des projets de clips vidéos plus expérimentaux pour des artistes musicaux (Blackmail, Froid-dub ...).
- L’image : elle développe par ailleurs une création purement plastique au travers de création d’images graphiques (illustrations pour le Centre National de la Musique, Affiche pour Flammarion, images pour des pochettes de disques, création d’univers visuels graphiques animés pour des clips ...)
Elle a enseigné le design graphique et la direction artistique à Penninghen, Paris de 2016 à 2021.
En 2017, répondant à l’invitation de l’Esadhar, elle propose une exposition personnelle ses travaux de commande ainsi qu’une création originale, Enregistrements, dans le cadre d’Une Saison Graphique 2017 au Havre.
L’ensemble des travaux d’Enregistrements a fait l’objet d’une acquisition du cnap pour le fond graphique en décembre 2020.
Sandrine Nugue est une designer graphique qui conçoit des caractères typographiques. Elle monte son studio en 2013 et dessine l'Infini en 2015, une commande publique d'un caractère typographique initiée par le Cnap.
Elle conçoit des caractères pour répondre à des commandes de signalétique, d'identité visuelle, d'édition, etc. Elle publie des caractères chez 205TF (Injurial) et chez Commercial Type (Orientation & Moulin). Sandrine Nugue présente des conférences et participe à des workshops en France et à l'étranger. Elle a enseigné à l'EnsAD (Paris), à l'ésam (Caen), à l'Ensba (Lyon).
À partir de 2022, elle entame un projet de recherche sur un système de notation de danse archivé à l'Opéra Garnier qu'elle intitule "S—T, J—T & autres pirouettes".
Fondatrice et co-directrice de création du studio, Camille Baudelaire œuvre depuis 10 ans à l’intersection du design graphique, de l’innovation, de la 3D et du design d’espace. Elle a toujours collaboré en tant qu'indépendante, avec de nombreuses institutions et entreprises allant des musées aux grands comptes, mais aussi auprès d'artistes, commissaires, designers et architectes de renom sur des projets allant de l'objet imprimé (édition, identité…) au graphisme déployé dans l'espace (scénographie, signalétique, design couleur et matière), en passant par les médias interactifs (sites internet, installations protéiformes…). Consciente de la responsabilité du designer, Camille Baudelaire vise les projets engagés et éthiques.
Porté par Camille Baudelaire et Olivia Grandperrin, l’atelier Baudelaire est un studio de recherche et de création qui relie le design graphique et le volume, les domaines de la culture et de l’innovation. Il accompagne les institutions, artistes et entreprises, dans la création d’identités, d’éditions, de signalétiques, d’objets, et d’espaces sur-mesure. L'atelier s'ancre dans la tradition du graphisme d'auteur en quête d'excellence et d'engagement, tout en proposant un modèle horizontal et novateur : il valorise le travail des femmes designers, encourage la porosité des pratiques et l'intelligence collective.
Un studio de recherche et de création qui relie le design graphique et le volume, les domaines de la culture et de l’innovation
https://www.atelierbaudelaire.com
Le Signe – centre national du graphisme à Chaumont est un lieu qui accueille un projet de production, de diffusion, et de soutien à la création dédié au champ artistique du graphisme. Il accueille tous les deux ans la biennale internationale de design graphique.
L’association We love your names met en lumière l’art du générique ; un art fusionnant l’image, la typographie et la musique. Depuis 10 ans, elle organise La Nuit du Générique au Forum des Images à Paris, un événement dédié à présenter le travail des professionnels de l’image. Au programme, des génériques, des conférences avec des experts du domaine et la remise du Prix Rosalie, récompensant le meilleur générique français de l’année précédente.
L’objectif de WLYN est de susciter la curiosité et l’intérêt du grand public et de tou·te·s les professionnel·le·s de l’image pour cette forme d’art souvent méconnue.
À l’invitation de La Fenêtre pour le festival du GraphiMs, WLYN partagera l’histoire de cette discipline artistique et présentera une sélection de génériques répondant au thème du « mensonge », commentée par le spécialiste Alexandre Vuillaume-Tylski.
Alexandre Vuillaume-Tylski est maître de conférences à l’École nationale supérieure de l’audiovisuel (ENSAV). Il est aussi auteur-réalisateur d’une web-série pour « Blow Up » sur Arte (Histoire des génériques, 2012-2023) et collaborateur à la revue Positif.
Il est auteur de plusieurs livres consacrés à l’art des génériques, dont Les plus beaux génériques de films (paru aux Éditions La Martinière en 2014, préfacé par Cédric Klapisch).
Loïc Boyer est designer graphique indépendant, il fut illustrateur pour la presse et la communication, éditeur de fanzines d’artistes, DJ et directeur de la collection « Cligne Cligne » aux éditions Didier Jeunesse. Il est le fondateur de Cligne Cligne Magazine, webzine consacré au dessin pour la jeunesse.
Diplômé de l’UFR d’arts plastiques de la Sorbonne, designer graphique
indépendant depuis 2005, travaille principalement pour le monde de l’art et de la culture.
L’atelier OASP est une association fondée par Alice Walter et Nicolas Thiebault-Pikor. Elle se veut une plateforme d’échanges, de partages et de savoir-faire autour des formes et des techniques de créations, d’expérimentations et d’impressions artistiques. L’atelier OASP conçoit, édite, imprime et diffuse des objets, affiches, livres d’artistes et editions collectives imprimés en sérigraphie en quantité très limitée.
Michaël Leblond est diplômé de l’École nationale supérieure d’art de Nancy (1995). Après une première expérience de graphiste au sein des musées de la Cour d’Or à Metz, il fonde l’atelier Ithaque design graphique à Nancy en 1998. Il intervient principalement dans le domaine de la communication d’utilité publique. Depuis 2014, il exerce en tant que graphiste indépendant sous le nom de Orikami. Parallèlement à son activité de graphiste, il écrit des histoires pour enfants illustrées notamment par Marc Boutavant, Vincent Mathy ou Stéphane Kiehl. Passionné depuis toujours par les jouets optiques, il découvre en 2008 une antique technique d’animation dans un musée de Kanazawa au Japon : l’ombro-cinéma. Cette découverte est à l’origine de la série Le monde en pyjamarama publiée aux éditions du Rouergue en collaboration avec Frédérique Bertrand. Traduite en 12 langues, la série a reçu plusieurs prix en France et à l’étranger.
http://www.orikami.fr/
Bibliothèque-musée spécialisée dans l’histoire contemporaine et les relations internationales des 20ème et 21ème siècles, La contemporaine a eu dès ses origines pour vocation de rassembler toutes les traces des événements pouvant servir à interpréter et écrire l’histoire de notre temps et place au centre de son dispositif institutionnel une logique scientifique.
Aujourd’hui bibliothèque inter-universitaire rattachée à l’Université de Paris Nanterre, La contemporaine est la seule institution en France à collecter, conserver et communiquer des collections sur toute l’histoire européenne contemporaine et des relations internationales, alliant systématiquement écrit et image.
En 2021, La contemporaine ouvre au public un nouveau bâtiment sur le campus de l’université (presse, tracts, archives..), réunissant les trois millions de documents de la bibliothèque au million et demi de collections iconographiques (oeuvres d’art, photographies, affiches), faisant de La contemporaine, en plus d’un établissement scientifique reconnu par les chercheurs du monde entier, un des centres culturels majeurs de l’Ouest parisien.
http://www.lacontemporaine.fr/index.php
C’est peu dire que Laurent Cachet est un collectionneur passionné.
À 9 ans, il fait l’acquisition de son premier 45 tours, le fameux « Video Killed the Radio Star » des Buggles, alors au sommet des charts. Doté d’une oreille attentive et d’une grande curiosité, il commence à s’intéresser de près à la musique et au fil des années, sa discothèque s’enrichit. A partir des quelques vinyles acquis dans ses années collège, puis au lycée, il explore de nouveaux styles comme le punk et le reggae. Il échange des cassettes avec ses proches, ce qui contribue à élargir ses horizons musicaux.
Attiré par des genres musicaux et des artistes tels que Mommys, qui expriment ouvertement leur mépris pour le format numérique (cf album « Fuuck the CD’s »), il continue de privilégier l’authenticité, reste fidèle aux vinyles malgré l’avènement du CD, et devient un véritable « crate digger » (fouilleur de bacs).
Si au départ, Laurent Cachet achète ce qu’il aime écouter, sa démarche évolue progressivement lorsqu’il entreprend de catégoriser ses disques. C’est précisément au sein de ces catégories qu’une se constitue autour de la thématique de Noël, depuis une dizaine d’années. Elle rassemble des groupes et des chanteurs indés ou mainstream, et surtout des pochettes inspirantes sur le plan esthétique.
Ses vinyles, Laurent Cachet ne se contente pas seulement de les collectionner, il les partage aussi. Dès 1999 et pendant plusieurs années, il a réalisé des DJ set, dans une émission intitulée « De qui smoke-t-on » de la radio Nancéenne Radio Caraïbes. Aujourd’hui et depuis près de 8 ans, il anime une émission sur Radio Campus intitulée « Vinyle Mania ». Un rendez-vous évidemment 100 % vinyle.
Sur ce mur n’est présentée qu’une petite partie de la collection de Laurent Cachet, mais l’on comprend l’importance de Noël pour l’industrie musicale du siècle précédent et l’enjeu pour ses artistes de faire des reprises autour de ce thème. Une tendance qui tend à disparaître au profit de la production de tubes plus éparses.